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Valentin Goyard, Goyard & Associés : "Il y a toujours eu beaucoup plus de demandes que d'offres"

Publié le 19 juillet 2021

Valentin Goyard est dirigeant de Goyard & Associés. Il est à la tête de 4 agences dans le sud‑est de la France et d'un cabinet de syndic. Il nous présente son activité et l'évolution du marché dans son secteur.

Pouvez-vous nous présenter votre parcours et votre activité ? 

Cela fait plus de 15 ans que je suis dans l'immobilier. Après avoir été commercial en immobilier sur Aix-en-Provence et, en parallèle marchand de biens, je me suis associé à une petite agence existante en 2013, pour racheter 100 % des parts en 2014. J’ai pris goût au management et l’entrepreunariat. C'est à ce moment-là que j’ai développé le service de location vacances et gestion locative, ainsi que le syndic.

Aujourd'hui, nous avons 4 agences. Deux agences à Aix-en-Provence, l'une en plein centre-ville, à côté de la place des Prêcheurs, rue de Montigny, et l'autre dans le quartier résidentiel de Saint-Jérôme. Une autre agence à Saint-Maximin-La-Sainte-Baume et enfin, une agence à Nice.
Nous possédons également en association, un cabinet de syndic au Luxembourg.

Quel est votre secteur d’activité ? 

Nous travaillons les secteurs proches de nos agences. Nous privilégions la proximité afin d’apporter une réactivité à nos clients. Nous traitons donc la ville d’Aix et ses environs, Saint-Maximin et Nice Nord. Sur ces 4 secteurs, nous maitrisons les services de la transaction, location, gestion et syndic.

Comment se porte le marché dans votre région ?

Très bien, à Aix-en-Provence comme à Nice. Avec la COVID, la demande de logements avec espaces extérieurs s'est accentuée, entrainant une pénurie de biens.

À Nice, les biens se vendent très facilement, car nous travaillons avec une clientèle que nous connaissons bien, les produits sont correctement estimés.

À Aix-en-Provence, nous avons quelquefois affaire à des propriétaires qui veulent tirer les prix vers le haut pour profiter de la hausse de la demande. Les biens surestimés ont plus de difficulté à se vendre. Le marché est globalement assez actif sur les différentes communes.

Cette pénurie d'offres est-elle récente ?

Non, ce n'est pas récent. L'explosion du nombre de réseaux, d'agences et de mandataires donne cette impression qu'il n'y a pas assez de produits sur le marché. En réalité, ça a toujours été le cas. Que l'on revienne 5, 10 ou 15 ans en arrière, il y a de toute façon beaucoup plus de demandes que d'offres. 

Quel conseil donneriez-vous à un vendeur aujourd’hui ?

Aujourd'hui, entre les nombreuses agences immobilières, mandataires, nouveaux concepts, le choix est vaste. Pour un vendeur, sélectionner une agence capable de répondre réellement à ses besoins est difficile. Certains préconisent de vendre en particulier ne sachant pas à qui confier sereinement son bien.

Mais bien estimer, bien présenter, et vendre un bien, ne s’improvise pas !

Nous conseillons aux vendeurs de faire intervenir 3 agences immobilières afin de réaliser des avis de valeur. Sélectionnez des agences proches de votre bien, et qui proposent des logements similaires au vôtre. Il faut veiller aux supports sélectionnés, aux outils utilisés pour mettre en avant votre bien et à la clientèle que peut apporter l’agence. Je terminerais par vous conseiller de confier le bien en exclusivité afin de donner tous les moyens à l’agence de vendre correctement votre logement.

Quel conseil donneriez-vous pour un acheteur ? 

Pour se faire une idée du marché local, l'acheteur doit visiter un maximum de biens. Il doit s'assurer de disposer de toutes les informations essentielles : diagnostics, plans, AG… Pour avoir une idée très précise du logement qu'il va acheter. Je leur conseille également de faire étudier leur financement à l’avance afin de pouvoir se positionner rapidement sur un bien qui pourrait correspondre à leurs critères.

Pour conclure, voulez-vous ajouter quelque chose ?

Nous avons pour ambition de continuer à nous développer en étendant notre activité à d'autres secteurs, mais pas n'importe lesquels. Nous souhaitons travailler dans des villes qui nous ressemblent : Lyon, Paris, et pourquoi pas Bordeaux. L'idée n'est donc pas d'être présent partout en France, mais d'être bien implanté et au plus proche des clients pour leur offrir un vrai conseil. La disponibilité et le conseil sont des aspects que nous souhaitons mettre en avant. Aussi, nous tenons à continuer notre croissance dans le service de la gestion locative et les biens haut de gamme.

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